HDR quand dans le process ?

[vincen]

Finalement je crois qu'il faut oser un peu de théorie et ne pas toujours asséner des règles à coup de marteau. La photo panoramique démarre, imiter les autres ne peut pas toujours suffire...

100% d'accord c'est souvent en faisant des conneries volontairement ou pas que l'on découvre un truc "mieux" Bon enfin pour le vrai HDR va falloir que j'attende un peu du coup maintenant vu que la saison de ski a finie prématurément sauf si j'ai le courage dans la semaine de faire une journée en glacier pour faire quelques panos d'expérimentations HDR pour bidouiller dessus ensuite

Vince

[G.U.R.L.]

mais uniquement en conservant un rendu naturel (pas d'effet HDR comme font certains !).

Pas trop d'accord avec "naturel" qui est un peu prétentieux, faut rester modeste! Par contre respecter les "conventions habituelles" a un un sens. C'est utile puisqu'on on interprète mieux ce qu'on voit sur les photos. Ton ciel tu peux l'ajuster un plus sombre en altitude qu'au fond de la vallée mais pas trop pour pas que ça fasse bizarre, pourtant cette couleur bizarre est peut-être plus proche de sa "couleur naturelle"...

Il y a un exemple qui m'avait beaucoup frappé: des gens de la NASA à qui on demandait si leur photos de la lune ou de mars avaient des couleurs naturelles et qui répondaient que justement il n'avaient aucun repère pour décider de ce qui était naturel ou pas naturel...

Les conventions changent, on s'y adapte. On est vite capable, même si c'est pas conscient, d’apprécier une photo en fonction de l'époque où elle a été faite. Il s'est passé pas mal de choses entre les daguerréotype et les imprimantes jet d'encre! J'ai classé récemment des cartes postales accumulées sur à peu près un siècle, les changements sont vraiment impressionnants, pas toujours évident que ce soit des progrès.

[G.U.R.L.]

Cette image est une peinture du peintre hyper-réaliste américain Richard Estes. Tout photographe qui la trouve réaliste devrait pourtant se méfier: s'il essaie de faire ce genre d'image avec un appareil photo il ne trouvera aucune boutique assez éclairée pour que le corsage blanc de la dame du fond aie la même luminosité que la chemise blanche de l'homme dans la rue et les nuages ou les immeubles éclairés par le soleil. Pour arriver à ce genre de réalisme il va lui falloir ajuster pas mal de curseurs. En photo traditionnelle ce genre de sujet c'est: "pas la peine d'essayer, ça rendra rien", au cinéma une bonne petite équipe d'éclairagistes.



Cette image révèle le secret principal du tone-mapping: le contraste local a beaucoup plus d'importance que les valeurs tonales réellement utilisées. Le même gris peut très bien paraître très sombre quand
il est à côté du blanc et très clair quand il est à côté du noir. Vous pouvez vérifier avec la pipette de Photosop, il y a bien 3 valeurs et non pas 4 comme ce serait le cas sur une photo d'un damier noir et blanc à moitié éclairé par le soleil et à moitié dans l'ombre.
Grace à ça le tone-mapping "triche" beaucoup sur l'impression globale de contraste.

[estragon]

- mon boitier "soit disant pro" ne me permet pas plus de trois vues...

Pourquoi tu ne fais pas deux séries de chaque vue avec deux bracketing qui se complètent pour obtenir -6 -4 -2 0 2 4 par exemple?

Je le fais parfois !
Cependant avec le 5d2 et sa super dynamique +btk +2/-2 j'arrive à me sortir de la pluspart des situations.

[estragon]

Georges, merci beaucoup pour tes posts toujours instructifs et qui nous aident à comprendre la face cachée des choses !

Ho oui
Grand merci d'élever le débat d'éviter les simplifications abusives
J'ai beaucoup appris en te lisant et ce bien avant l'existence de Panophoto