Hello
Pour alimenter cette rubrique pas vraiment "panoramique" mais dédiée à des techniques au moins aussi tordues :
Quelques images de criquets, mixant le focus stacking ("empilage de netteté", je ne sais pas s'il y a une traduction officielle en français) et l'anaglyphe.
Olympus E-PM1 fixé à la banzaï sur une platine de microscope, mode tout manuel (expo+MaP).
Les deux premières images : objectif 4/3 macro Zuiko 3,5/35mm à f/5,6, rapport environ 1:1.
Les deux dernières : objectif de microscope Leitz X3,5, rapport environ 1,5:1 et environ 3:1.
12 à 20 photos par vue, 3 vues par image (gauche, droite et centrale par sécurité). Empilage par CombineZP, combinaison par Z-anaglyph (freeware de base).
Anaglyphe et focus stacking (criquets)
Re: Anaglyphe et focus stacking (criquets)
Pas mal!
Pour le relief, il est bien visible sur la 3
Pour le relief, il est bien visible sur la 3
La paresse, c'est se reposer avant d'être fatigué...
Re: Anaglyphe et focus stacking (criquets)
Magnifique !!
Juste pour savoir, quelle est la base stéréoscopique sur un sujet comme ça ?
Merci du partage.
Gabriel.
Juste pour savoir, quelle est la base stéréoscopique sur un sujet comme ça ?
Merci du partage.
Gabriel.
Re: Anaglyphe et focus stacking (criquets)
Merci du passage
@Stuart : effectivement, la patte droite sur la 3 rend plutôt bien j'aimerais que tout soit pareil .
@Gabriel : La base stéréoscopique est difficile à estimer.
J'ai fait trois séries, centrée puis support décalé de 1 cm à gauche et à droite sur les faibles rapports de reproduction, un peu moins sur les rapports élevés.
Mais mais... le support est sous le boîtier, et la base stéréoscopique n'est pas le déplacement du boîtier, mais celui du point nodal (vous connaissez ? ). Or, j'ai fait pivoter l'appareil pour retrouver mon sujet qui était passé en bord de champ. Du coup, le point nodal s'est redéplacé dans l'autre sens. Sans compter que je ne connais pas l'emplacement du point nodal de mes objectifs. Un objectif macro "classique" ayant une formule à peu près symétrique, on peut penser que c'est vers le centre de l'objectif.
Disons à la louche que la base stéréoscopique se compte en millimètres. Ce serait intéressant de faire une mesure précise.
Hors de question d'utiliser une tête panoramique ici, déjà qu'il n'y a pas beaucooup de place...
@Stuart : effectivement, la patte droite sur la 3 rend plutôt bien j'aimerais que tout soit pareil .
@Gabriel : La base stéréoscopique est difficile à estimer.
J'ai fait trois séries, centrée puis support décalé de 1 cm à gauche et à droite sur les faibles rapports de reproduction, un peu moins sur les rapports élevés.
Mais mais... le support est sous le boîtier, et la base stéréoscopique n'est pas le déplacement du boîtier, mais celui du point nodal (vous connaissez ? ). Or, j'ai fait pivoter l'appareil pour retrouver mon sujet qui était passé en bord de champ. Du coup, le point nodal s'est redéplacé dans l'autre sens. Sans compter que je ne connais pas l'emplacement du point nodal de mes objectifs. Un objectif macro "classique" ayant une formule à peu près symétrique, on peut penser que c'est vers le centre de l'objectif.
Disons à la louche que la base stéréoscopique se compte en millimètres. Ce serait intéressant de faire une mesure précise.
Hors de question d'utiliser une tête panoramique ici, déjà qu'il n'y a pas beaucooup de place...
Re: Anaglyphe et focus stacking (criquets)
Nouveaux essais ces jours-ci sur du plus petit : une vulgaire musca domestica (mouche domestique), espèce dont les représentants font des bzzzz de groupe dans ma maison en ce moment, avant de tomber comme des... ce qui me fournit des modèles peu remuants .
Vue de profil
De face
De dessous, belle vue sur les pièces buccales
Olympus E-PM1, tubes-allonge en M42, objectif de microscope Leitz X3,5.
Le tout sur un vieux microscope, dont la platine micrométrique est très utile au contrôle de la mise au point.
Je me suis aperçu qu'à ces rapports de reproduction, l'obturation provoquait du bougé entre 1/10s et 1/500s (je n'ai pas pu tester plus rapide par manque de lumière même à 1600 ISO, problème récurrent en macro).
Du coup, 200 ISO, 0,6 sec de pose, déclencheur filaire, et c'est net
Environ 50 prises de vue par image, empilage par CombineZP. Compter 2 à 3 heures de traitement par image sur un ordi de quelques années.
Création d'anaglyphes par Stereo Photo Maker, freeware très facile d'utilisation en "tout auto" mais doté de possiblités de traitement manuel.
Pour chaque image, j'ai pris 3 séries (donc 150 photos), chacune décalée par rapport à la précédente, puis je les assemble deux par deux et je prends le meilleur assemblage.
Pour Gabriel : à l'heure actuelle de mes investigations, les meilleurs résultats sont obtenus en faisant bouger le sujet de la moitié de la taille de l'image environ (autrement dit un point central se retrouve au bord de l'image) puis en le recentrant par rotation. Ou alors, rotation du sujet d'un à deux degrés. J'explore les deux pistes.
Vue de profil
De face
De dessous, belle vue sur les pièces buccales
Olympus E-PM1, tubes-allonge en M42, objectif de microscope Leitz X3,5.
Le tout sur un vieux microscope, dont la platine micrométrique est très utile au contrôle de la mise au point.
Je me suis aperçu qu'à ces rapports de reproduction, l'obturation provoquait du bougé entre 1/10s et 1/500s (je n'ai pas pu tester plus rapide par manque de lumière même à 1600 ISO, problème récurrent en macro).
Du coup, 200 ISO, 0,6 sec de pose, déclencheur filaire, et c'est net
Environ 50 prises de vue par image, empilage par CombineZP. Compter 2 à 3 heures de traitement par image sur un ordi de quelques années.
Création d'anaglyphes par Stereo Photo Maker, freeware très facile d'utilisation en "tout auto" mais doté de possiblités de traitement manuel.
Pour chaque image, j'ai pris 3 séries (donc 150 photos), chacune décalée par rapport à la précédente, puis je les assemble deux par deux et je prends le meilleur assemblage.
Pour Gabriel : à l'heure actuelle de mes investigations, les meilleurs résultats sont obtenus en faisant bouger le sujet de la moitié de la taille de l'image environ (autrement dit un point central se retrouve au bord de l'image) puis en le recentrant par rotation. Ou alors, rotation du sujet d'un à deux degrés. J'explore les deux pistes.